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Se mettre à son compte demande du courage, de l’ambition et beaucoup de persévérance. Pour que la création d’entreprise soit un succès, une préparation complète est indispensable. En effet, le chemin est long entre l’idée d’entreprise et le pas définitif vers la création d’entreprise
Les décisions importantes avant de créer une entreprise
1. création d’entreprise : activité principale ou secondaire ?
2. déclarer la création d’entreprise auprès de l’administration fiscale
3. comment trouver une bonne idée d’entreprise
Décisions importantes avant de créer une entreprise
Les bonnes idées d’entreprise sont nombreuses. Mais dans le détail de la préparation se cachent parfois des procédures compliquées et longues. Les fondateurs qui déclarent leur entreprise sans grande réflexion préalable échouent souvent. C’est pourquoi des solutions bien pensées dès la préparation de la création d’entreprise sont des jalons importants pour une présence réussie sur le marché. Outre des connaissances techniques approfondies dans le secteur choisi, les fondateurs ont également besoin de connaissances dans des domaines tels que la fiscalité, le droit et la comptabilité
1. création d’entreprise : activité principale ou secondaire ?
De nombreux travailleurs souhaitent être leur propre patron, mais la création effective d’une entreprise n’a pas encore été osée. Quitter le statut d’employé sécurisé et protégé par les assurances sociales semble trop audacieux – devenir indépendant à titre secondaire est différent. Vous continuez à percevoir votre salaire habituel et restez protégé en matière d’assurance maladie, d’assurance retraite et d’assurance chômage. Si vous poursuivez votre idée d’entreprise à titre d’activité secondaire ou en tant que femme/homme au foyer, vous devez tout de même déclarer votre entreprise. Les professions libérales telles que les artistes, les auteurs ou les enseignants s’adressent à l’administration fiscale compétente. Les commerçants déclarent leur entreprise au bureau des métiers de la commune compétente. L’administration fiscale s’annonce ensuite d’elle-même.
Il faut notamment tenir compte des points suivants :
Employeurs : les salariés peuvent se mettre à leur compte à titre accessoire. L’employeur ne peut interdire la création d’une entreprise que si vous faites concurrence à votre patron ou si votre travail pâtit de votre statut d’indépendant.
Caisse d’assurance maladie : le revenu supplémentaire que vous générez en créant votre entreprise n’est pas soumis aux cotisations dans le cas d’une création d’entreprise à titre accessoire. Il ne fait qu’augmenter votre revenu imposable. Vous devez toutefois prouver à la caisse d’assurance maladie que vous ne gérez pas votre entreprise à titre principal. Tant que vous gagnez plus en tant que salarié qu’en tant qu’indépendant et que vous ne travaillez pas plus de 18 heures par semaine dans votre propre entreprise, les assurances sociales continuent de passer par votre emploi régulier. Les revenus n’augmentent pas les cotisations de sécurité sociale. Si vous n’avez pas d’activité principale et que vous êtes assuré(e) par la famille via votre partenaire, vous ne pouvez pas travailler plus de 18 heures par semaine comme indépendant(e) et vous ne pouvez pas gagner plus de 470 euros par mois. Dans le cas contraire, vous devez vous assurer vous-même contre la maladie.
Régime des petites entreprises :
Avec cette exception pour les entrepreneurs qui réalisent un petit chiffre d’affaires, l’État tente de réduire les charges. En tant que micro-entrepreneur, vous bénéficiez d’obligations comptables simplifiées, vous n’êtes pas tenu de déclarer la TVA et vous bénéficiez d’un avantage tarifaire par rapport à vos concurrents auprès des clients privés, car vous ne déclarez pas de TVA. En contrepartie, vous ne pouvez pas non plus déduire la TVA en amont. Le régime de la micro-entreprise s’applique tant que le chiffre d’affaires brut de l’année précédente est inférieur à 22.000 euros et que le chiffre d’affaires de l’année en cours est inférieur à 50.000 euros. Veuillez noter que le chiffre d’affaires, augmenté de la TVA qui s’y applique, ne doit pas dépasser ce seuil.
Les avantages de la création d’entreprise à titre accessoire
Selon les enquêtes plus de la moitié des créations d’entreprises se font désormais à titre accessoire. En prenant cette décision, vous êtes en bonne compagnie En outre, vous subissez moins de pression pour réussir et
pouvez acquérir de l’expérience en toute tranquillité et développer votre activité d’indépendant lentement mais sûrement.
Si le chiffre d’affaires reste par conséquent faible, vous bénéficiez en outre des facilités offertes par le régime des petites entreprises.
Les inconvénients de la création d’entreprise en activité secondaire
Les avantages de la création d’entreprise en activité secondaire peuvent aussi se transformer en inconvénients évidents.
Certaines personnes ont besoin d’une pression adéquate pour être durablement ambitieuses, engagées et donc performantes.
En outre, le fait de n’être indépendant qu’à temps partiel peut décourager les clients et les donneurs d’ordre potentiels. De nombreuses entreprises attendent de leurs partenaires commerciaux qu’ils s’investissent à 100 % et ne soient pas liés la plupart du temps à une activité principale.
La référence au régime de la micro-entreprise peut également avoir un effet négatif et empêcher les clients de vous percevoir comme un partenaire professionnel d’égal à égal.
De plus, certaines créations d’entreprise à temps partiel sont vouées à l’échec, car elles exigent toute votre force de travail et beaucoup d’engagement.
Avant de créer votre entreprise, réfléchissez donc bien si vous souhaitez vous mettre à votre compte à titre principal ou à titre secondaire.
2) Déclarer la création d’entreprise à l’administration fiscale
Lors de la création d’une entreprise commerciale, l’administration fiscale vient d’elle-même à votre rencontre. Dès que les créations d’entreprises sont signalées au bureau des métiers compétent, celui-ci transmet les données du fondateur au bureau des impôts compétent.
Les professions libérales, en revanche, doivent s’adresser activement à l’administration fiscale. Vous devez demander un numéro d’identification fiscale pour la création de votre entreprise auprès de l’administration fiscale.
Dès que vous avez signalé la création de votre entreprise en demandant une carte professionnelle ou un numéro fiscal, l’administration fiscale vous envoie un formulaire d’enregistrement fiscal.
Le questionnaire d’enregistrement fiscal
Le questionnaire d’enregistrement fiscal permet à l’administration fiscale de recueillir toutes les données pertinentes concernant votre entreprise et de déterminer le traitement fiscal dans des domaines tels que la TVA. Veuillez noter que le formulaire comporte quelques points pour les jeunes entrepreneurs. Demandez à un conseiller fiscal de vous aider à le remplir. Il n’est pas facile de revenir sur les décisions prises dans le questionnaire.
Informez-vous sur la manière dont vous pouvez, en tant que débutant, mettre en place correctement la comptabilité et la gestion comptable.
3 comment se trouver une bonne idée d’entreprise ?
Certains ont une idée commerciale géniale qui leur passe par la tête comme un éclair, d’autres rêvent de créer une entreprise depuis des années et souhaitent par exemple ouvrir un café ou leur propre boutique en ligne. D’autres créateurs d’entreprise souhaitent se mettre à leur compte, mais il leur manque l’idée commerciale adéquate. Ne vous découragez pas : les idées commerciales peuvent être développées. La liste de contrôle suivante est une première étape vers votre idée :
Quelles tâches vous semblent plus faciles que d’autres ?
Quelles connaissances spécialisées issues de votre profession ou de vos loisirs pouvez-vous apporter ?
Quelles sont vos qualifications ?
Souhaitez-vous travailler en contact avec la clientèle ?
Quels sont les objectifs, les rêves et les souhaits qui vous accompagnent depuis toujours ?
Existe-t-il un réseau qui soutient le succès de l’entreprise ?
Grâce à ces questions ciblées et à bien d’autres, vous pouvez délimiter de plus en plus le champ d’activité pour une éventuelle création d’entreprise. Ensuite, réfléchissez aux services, produits ou activités qui enthousiasment les clients potentiels dans le domaine délimité. Après tout, la création d’une entreprise sans demande correspondante est vouée à l’échec.
Nous allons donc nous intéresser a la France. Elle propose plein de formations pour la création d’entreprise.
On fait le point sur 6 types de formation pour une PME.
• Formation e-learning
• La Visio-formation
• La formation en présentiel
• Formation à distance
• Formation blended learning
• Les logiciels de mise en situation professionnelle
Dans le format e-learning les supports sont hébergés sur une plateforme numérique. Les participants se connectent sur la plateforme au moyen d’un appareil (ordinateur portable, tablette ou smartphone) et accèdent ainsi au contenu comme avantage Les collaborateurs peuvent suivre la formation de n’importe où et n’importe quand, Les apprenants avancent à leur rythme. Aucun suivi individuel et/ou collectif par des formateurs, ce qui peut décourager les apprenants en cas de difficultés.
La formation e-learning n’est pas l’idéal lorsqu’il s’agit de compétences manuelles et nécessitantes d’être en extérieur. En dehors de ces cas, ce format s’adapte à toutes les thématiques et notamment les soft skills.
Les salariés issus de la génération Y seront certainement plus à l’aise que d’autres plus à l’aise avec ce format que les seniors. Aussi, ce format s’adapte davantage aux salariés autonomes.
La visio formation
Pour la Visio-formation elle propose aux apprenants de rejoindre une salle de formation virtuelle où un formateur les attend.
Les outils de Visio-formation offrent de nombreuses fonctionnalités comme des échanges audio, le partage de fichiers, la diffusion de contenu, le tchat.
Les apprenants ne sont pas seuls. Un formateur est là et ils peuvent échanger avec les autres participants.
Comme inconvénient les salariés doivent se rendre disponibles à l’heure de la Visio, les profils timides préféreront se faire discrets et poseront peu de questions.
Comme le e-learning, la visio-conférence se prête difficilement à l’apprentissage des savoir-faire manuels et qui se pratiquent en extérieur. En dehors de ces cas, ce format s’adapte à toutes les thématiques.
Les salariés issus de la génération Y seront, à nouveau, sûrement plus à l’aise avec ce format que les seniors. Aussi, ce format s’adapte davantage aux salariés qui ont besoin d’avoir un cadre et un suivi régulier.
La formation se fait en ligne, vous économisez des frais liés au déplacement, à la location de la salle.
La formation en présentiel
En revanche, le coût sera plus élevé que le e-learning puisque la présence d’un formateur est requise.
La formation en présentiel est dispensée dans un lieu géographique prédéfini, à des dates précises et en présence de formateurs.
Parlant d’avantage les apprenants peuvent échanger, poser des questions au formateur le formateur peut corriger l’apprenant directement
Ce format n’est pas adapté aux salariés qui ne peuvent pas se déplacer (contraintes familiales, personnelles, professionnelles). L’organisation devient de suite plus complexe lorsque la formation n’a pas lieu sur le lieu de travail : gestion du déplacement, voire de l’hébergement
La formation en présentiel s’adapte à toutes les thématiques ! Toutefois, on vous conseille de vous renseigner en amont sur le ou les formateurs en demandant des retours d’expérience d’anciens apprenants.
Ce format s’adapte à tous (ceux très bien) aux seniors qui ne sont pas à l’aise avec les outils numériques ainsi qu’aux collaborateurs qui préfèrent apprendre au contact d’un expert.
Le budget varie en fonction de la thématique et de la durée de la formation. Il sera aussi plus élevé puisque vous devrez prendre en compte les heures de formation dispensées par un expert, mais aussi les éventuels frais annexes (déplacement, logement, etc.).
La formation à distance est une formation dispensée via différents canaux de communication : par courrier ou bien sur smartphone ou tablette, c’est ce que l’on appelle le mobile Learning.
Les avantages et inconvénients sont sensiblement identiques à la formation e-learning et le budget varie en fonction du thème, de la durée de la formation et des canaux de communication utilisés.
Le blended learning est une formation qui mixe présentiel et internet.
Le blended learning permet aux salariés d’avancer à leur rythme sur les vidéos, quiz et contenus. Ils bénéficient de la présence d’un coach, formateur pour approfondir un point du programme et passer à la pratique lors des séances collectives en présentiel.
Comme inconvénient les salariés doivent s’organiser pour être disponibles lors des séances en présentiel.
Ce format s’adapte à toutes les thématiques : savoir-être comme savoir-faire.
Grâce au mix entre e-learning et présentiel, ce format a le mérite de convenir aux plus jeunes comme aux plus âgés.
Le budget varie en fonction de la thématique et de la durée de la formation.
Les logiciels de mise en situation professionnelle qu’on appelle aussi serions games sont les petits nouveaux de la formation ! Le principe est le suivant : apprendre tout en s’amusant. Les salariés sont donc immergés dans un jeu de simulation en lien avec la thématique de la formation (situation de vente, conduite d’entretien, nouvelle réglementation).
Les avantages : l’apprentissage se fait de façon ludique. Le taux de satisfaction des apprenants est élevé. Son coût élevé pour un budget de PME.
Ce format s’adapte à des besoins variés. Ils sont notamment pertinents pour évaluer et développer des soft skills.
Il est fait pour tous, du moment que les salariés sont ouverts au jeu.